Qu’est-ce que Roxadustat, la substance du positif de Halep, et qu’est-ce qui relie son cas et celui de Sharapova ?

ouiIl existe plusieurs similitudes entre le positif actuel de Simona Halep et celui de Maria Sharapova il y a six ans. Tous deux étaient numéro 1 mondial, tous deux testés positifs dans un tournoi de Grand Chelem et la substance interdite trouvée dans les deux était Similairement.

Maria a été testée positive pour Open d’Australie 2016 et Simona dans le US Open 2022. Les deux tournois dépendent de la Fédération internationale de tennis et ils appliquent leurs règlements antidopage, qui sont différents de ceux de la WTA et de l’ATP. Pas en termes de liste de substances, mais oui en termes de structure des contrôlesavec des analyses de sang et d’urine à l’ITF.

La roxadustatla substance trouvée dans Simona, est interdite par l’Agence mondiale antidopage et relève du même groupe de la OEB près de meldonium, celui pour lequel Sharapova a été testé positif pendant deux ans. Dans les deux cas, le médicament favorise l’oxygénation du sang. Roxadustat est utilisé dans le traitement des patients atteints de maladie rénale s’ils développent anémie. Ce médicament se donne normalement sous forme de comprimés et permet d’éliminer les injections. Dans le cas des patients souffrant d’anémie, il imite la réponse naturelle du corps à la réduction de l’oxygène dans le sang, bloquant une enzyme qui limite la production de globules rouges tout en augmentant l’absorption du fer dans le sang.

La Meldonium normalise le métabolisme énergétique, de sorte que les cellules ne souffrent pas de manque d’oxygène en raison d’un effort physique ou d’un stress et permettre l’athlète maximise son effort : le même principe poursuivi par l’EPO, le médicament qui est devenu, jusqu’à l’arrivée du dopage génétique, le dernier « roi des produits dopants ». Les deux produits ont donc le même objet et le même risque : un augmentation dangereuse de la densité sanguine en raison de l’augmentation des globules rouges : la découverte de son usage comme substance dopante est survenue lorsque, dans les années 1990, la mort d’une vingtaine de cyclistes était liée à son usage.