Carlos Alcaraz fait ses débuts sur la pelouse du Queen’s sous l’œil attentif de son préparateur physique Alberto Lled

Carlos Alcaraz avait 16 ans lorsqu’il a marché pour la première fois sur une piste en herbe. C’est à Wimbledon qu’il a disputé le troisième tirage au sort du Grand Chelem dans la catégorie junior en 2019. Ils ont gagné trois matchs avant de s’incliner en quart de finale face à Martin Damm, aujourd’hui sans classement individuel.

Carlitos garde un souvenir particulier de son baptême sur les pistes du All England Club car il a eu l’occasion de rallier Roger Federer lui-même avant son match de quart de finale avec le japonais Kei Nishikoi.

Alcaraz, 20 ans, est numéro deux sur les listes et a des options mathématiques pour récupérer le leadership mondial cette semaine en cas de levée du titre du Queen’s Open 500. Il serait le troisième Espagnol à y parvenir après Rafael Nadal (2008) et Feliciano López (2017 et 2019).

Le chef de la Marine ouvre ce mardi avec la grande promesse du tennis français, Arthur Phille 62e de l’ATP, un an plus jeune que l’Espagnol et qui a créé son record à Lyon.

Le Murcien a foi en l’herbe, même s’il n’a disputé que 10 matchs en surfacecomptant son temps chez les juniors, et c’est pourquoi il s’est installé le week-end dernier chez lui à Wimbledon.

Là, il aura sa base fixée pour les quatre prochaines semaines. Lors de la première expédition à Londres, en plus de son père Carlos Alcaraz, il était accompagné de Samuel López (entraîneur), Alberto Lled (préparateur physique) et Sergio Hernández (kinésithérapeute).

Troisième voyage de la saison

dirigé, qui s’est déjà rendu à Barcelone et à Madrid et prévoit de le faire à Cincinnati pour se préparer à l’US Open, a suivi son élève cette fois sur la pelouse londonienne. La raison est d’ajuster la préparation d’une tournée atypique comme la tournée sur gazon, qui pour Alcaraz se compose de deux tournois : Queen’s (19-25 juin) et Wimbledon (3-16 juillet).

Carlitos a commencé son adaptation express à l’herbe la semaine dernière, à cheval sur la piste d’athlétisme de l’Université de Murcie et de l’Académie Equelite.

« Sur cette surface il faut jouer plus accroupi, être plus conscient de ses appuis, arriver bien appuyé et tourner les hanches et les épaules rapidement. C’est pourquoi on renforce les ischio-jambiers et les abducteurs. Votre jambe peut tomber en glissade ou en changement de direction direction et vous devez renforcer ces deux domaines », commente son entraîneur dans MARCA.

« L’objectif de Carlos est de bien se rendre à Wimbledon, mais plus il joue de matchs cette semaine, mieux c’est. » La routine est répétée tous les jours et avant les exercices de mobilité sur l’herbe, il y a un travail de force préalable.

S’adapter à l’herbe n’est jamais facile, dans un jeu on peut toucher quatre balles »

Alberto Lled

L’une des principales qualités d’Alcaraz est sa mobilité, même si sur gazon c’est un aspect relatif en raison de la vitesse à laquelle tout se passe : « S’adapter à ce type de terrain n’est jamais facile car parfois, dans un match, vous avez touché quatre balles et le niveau de la frustration est difficile à contrôler et vous avez peu bougé », explique Lled.

Crampes de Roland Garros

Carlitos a remarqué des rampes dans sa main et ses quadriceps, qui se sont ensuite déplacés vers le reste de son corps, dans la dernière partie du deuxième set de la demi-finale de Roland Garros avec Novak Djokovic.

Cette mésaventure a conditionné le résultat final car le tennisman d’El Palmar a ajouté deux jeux supplémentaires. « On parle beaucoup des blessures de Carlos, mais les crampes peuvent provenir d’une fatigue centrale ou périphérique. La fatigue venait du système nerveux, puis elle se reflétait dans les muscles. Ce sont des expériences, nous sommes dans un processus d’apprentissage et il a 20 ans.« , souligne Lled.