F1 2023 : les syndicats français menacent de couper l’électricité au GP de Monaco et à Roland Garros

ETce vendredi, les syndicats français CGT de Energia ont annoncé « 100 jours d’action et de colère », à partir du 3 mai. Ils exigent que la réforme des retraites mise en place par le président Macron n’est pas appliquée et ils dénoncent les « méthodes antidémocratiques » du gouvernement, selon les informations de ‘RTL’. Pour lui annoncer d’éventuelles coupures de courant pour les principaux événements sur le sol français à partir de cette date, comme le GP de Monaco, le tournoi de Roland Garros ou encore le Festival de Cannes, prévu au mois de mai.

« Macron a promis 100 jours pour apaiser et nous lui promettons 100 jours d’action et de colère ! » ont indiqué les syndicats de la Fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME) CGT dans un communiqué, à l’issue d’un « conseil général » tenu ce vendredi.

« Le festival de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le tournoi de Roland-Garros ou le festival d’Avignon pourraient se terminer dans le noir ! On ne lâchera rien ! » ajoute la même déclaration, qui venant des syndicats français et de leur force et intensité dans les manifestations de rue, doit être prise au sérieux.

évenements mondiaux

Les « 100 jours de colère » atteindront des événements internationaux comme à Grand Prix de Monaco, du 26 au 28 mai, qui dépend énergétiquement de réseau électrique français, comme cela est évident. Les équipes pourraient peut-être fonctionner de manière autonome avec leurs propres générateurs, mais l’absence de lz il sera impossible d’accueillir 100 000 spectateurs dans les tribunes. le fameux tunnel, une des icônes du circuit de Monte Carlo, Vous n’aurez pas de problème non plus. car ces infrastructures disposent généralement aussi de systèmes d’alimentation autonomes pour des raisons évidentes de sécurité.

ce même week-end (du 28 mai au 11 juin), le tournoi de Roland Garros commence, avec celui de Wimbledon celui qui a le plus de suivi et de prestige au niveau mondial, qui serait sérieusement compromis à certains de ses jours avec des coupures de courant, si elles se produisaient finalement.

Les actions de ces syndicats ne se limitent pas au sport ou au cinéma, puisqu’ils ont précédemment réclamé des journées de « mobilisation interprofessionnelle », programmées entre le 28 avril et le 1er mai. La FNME indique également « une journée nationale de la colère dans l’énergie pour le 3 mai ». L’action, selon les termes de l’organisation, se poursuivra également avec des « perturbations énergétiques » lors des déplacements de l’exécutif français. Parmi ces actions, la CGT a déjà revendiqué deux coupures d’électricité à l’aéroport de Montpellier et dans une école du Hrault, pour le jeudi 20 avril, lors d’un déplacement d’Emmanuel Macron.