Joao Fonseca : « Alcaraz a presque mon âge mais je le considère comme une idole »

João Fonseca Il était l’un des trois joueurs de tennis choisis pour s’entraîner avec les huit maîtres lors des dernières finales du Tour ATP.

Le Brésilien, 17 ans et classé 722a été récompensé pour une brillante année 2023 dans lequel il a remporté le titre junior de l’US Open et atteint le numéro un de la catégorie. Joao est le grand espoir de tout un pays et il s’assoit avec MARCA pour parler de son présent et de son avenir.

Demander. Comment avez-vous débuté le tennis ?

Répondre. Ma famille aime le sport. Mon père aime un peu tout, ma mère jouait au volley et mon frère faisait du surf. Jusqu’à mes 11 ans, j’ai fait un peu de tout, mais surtout du football et du tennis. Je me suis blessé en jouant au foot et je me suis dit que c’était un sport qui comportait trop de risques pour moi. J’ai commencé ma vie comme joueur de tennis et je suis tombé amoureux. Je suis avec le même coach depuis l’âge de 12 ans.

Q. Lorsque vous jouiez à Guga Kuerten, vous n’étiez même pas né. Avait-il de petites idoles ?

R. R. Mon idole a toujours été Roger (Federer). J’ai rencontré Kuerten l’année dernière à Roland-Garros car il était venu voir mon premier match. J’étais super nerveux. Non pas que nous ayons beaucoup parlé. Cette année, j’étais sparring partenaire de l’équipe brésilienne de Coupe Davis et j’ai déjà eu l’occasion de discuter davantage avec lui. Guga a toujours été une source d’inspiration pour tout notre pays, un joueur incroyable, en plus d’être une personne formidable.

Q. Vous êtes entré avec Carlos Alcaraz à Rio de Janeiro.

R. L’année dernière, je suis allé à l’académie Ferrero de Villena pour préparer Roland Garros. Je me suis blessé au poignet gauche et nous n’avons pas pu nous entraîner ensemble même si je le connaissais ainsi que Ferrero. À Rio, nous pratiquons. C’est une idole à 20 ans, il a presque mon âge, et c’est une inspiration pour tous les jeunes de notre génération. Il a toutes les armes, il est toujours concentré…

Au Brésil, on m’appelle Little Sinner à cause de mon style de jeu et de mes jambes fines.

Q. Votre tennis s’identifie-t-il à l’un des « meilleurs » joueurs du moment ?

R. Je dirais Sinner parce que j’aime jouer de manière agressive. Mon revers est plus régulier que mon coup droit même si ce coup est mon arme principale. J’ai un bon service et des jambes très fines. C’est pour ça qu’au Brésil on m’appelle le petit pécheur.

Q. Où avez-vous votre base de formation ?

R. J’habite à Rio de Janeiro. Mon coach y a ouvert une académie il y a un an et demi. Il n’y a pas beaucoup de monde à former donc je vais dans d’autres centres.

Q. Quels sont vos projets pour la saison prochaine ?

R. Ma période junior est terminée. Jouez uniquement à des tournois professionnels. Dès janvier, jouez aux challengers. L’ATP a un programme qui attribue huit wild cards aux meilleurs juniors. Je me suis inscrit pour étudier à l’Université de Virginie, mais il n’est pas sûr que j’y aille. C’est quelque chose que je dois décider avant juillet. Les sept premiers mois, je veux me concentrer uniquement sur le circuit, sans penser à l’université. Le moment venu, je déciderai en fonction de mon classement, de l’état de ma tête, de ce que pense ma famille…

J’ai jusqu’en juillet pour décider si j’irai enfin à l’université.

Q. Quel titre du Grand Chelem rêvez-vous de remporter avant un autre ?

R. Wimbledon parce que c’est mon tournoi préféré, tout est tellement parfait, jusqu’à la dernière fleur. J’aime la tradition de porter du blanc.

Le grand succès de Q. Guga Kuerten a été Roland Garros.

R. Oui, et je pense que de par mon jeu, c’est celui où j’ai le plus de chances de faire un bon résultat car c’est sur terre battue.

Q. Qu’avez-vous ressenti lors de votre expérience en tant que sparring-partenaire des meilleurs au monde lors des finales de l’ATP ?

R. C’était une belle opportunité pour moi et à l’entraînement je ne pensais qu’à ne pas échouer parce que j’étais là pour les aider. J’ai fait attention à tout, comment ils s’échauffent, comment ils gèrent la pression, leurs visages à l’entraînement par rapport aux matchs, la vitesse de leurs tirs…

J’aime Vinicius et Madrid

Q. Quels sont vos passe-temps en dehors du tennis ?

R. J’adore les sports nautiques et jouer au volley-ball avec ma mère. Je suis également accro à la console. Je pense que je dois vivre comme un jeune homme de mon âge et ne pas passer toute la journée à penser au tennis, au tennis, au tennis. Je me lève à 6h30 du matin, mais il y a du temps pour tout.

Q. Êtes-vous un fan de football ?

R. La vérité est que pas grand-chose. Mon équipe est Flamengo et je les suis parfois. En tant que joueur, j’aime Vinicius et au niveau international, j’aime le Real Madrid.