jeun 29 janvier. Jannik Sinner se lève à Melbourneen tant que champion de l’Open d’Australie, son premier titre majeur. Il peut désormais s’asseoir à la table de Carlos Alcaraz, avec qui il est destiné à dominer le sport de raquette au cours des prochaines années. « Il a remporté deux tournois du Grand Chelem et a été numéro un« , a réfléchi Sinner lorsqu’ils l’ont comparé au Murcien.
L’Italien débutera son record dimanche et personne ne doute qu’il l’élargira même cette saison. Jamais un champion n’avait pris sa photo aussi tôt, à 11h00 du matin, avec le trophée Norman Brookes dans les Jardins botaniques de la capitale Victoria. Là où Novak Djokovic possède un arbre qui est son amulette et sur lequel il grimpe, Sinner s’est immortalisé avec le précieux butin.
« Il n’y a pas eu de célébration les heures précédentes. »parce que je le ferai calmement dans quelques jours« . Le transalpin fait référence à son retour en Europe. Il vit à Monte-Carlo depuis l’âge de 14 ans, loin de ses parents Siglinde et Hanspeter qu’il idolâtre tant et qui restent à San Candido. « Ils y seront en dessous de zéro maintenant, « , a rappelé le vainqueur après être revenu deux sets contre Daniil Medvedev.
La ville est située dans la région du Trentin-Aldigio, dans la région des Dolomites, au sud de la frontière avec l’Autriche. C’est pourquoi Jannik se comporte aussi bien avec l’Italien qu’avec l’Allemand, et pourquoi ses compatriotes ne l’identifient pas tout à fait au profil du joueur italien typique.
« J’ai dû grandir très vite car j’ai quitté la maison tôt. Apprendre à préparer ma propre nourriture, laver mes vêtements…« , reflète Sinner, un talent découvert par son compatriote Riccardo Piatti. En décembre dernier, lui et son ami Alcaraz sont entrés à la Ferrero Tennis Academy de Villena. Le Murcien a été le premier à le féliciter pour son récent couronnement.
Les deux vingtaines confirment que le tennis est entre de nouvelles mains. Sur les trois derniers majeurs, deux sont distribués et forcément leurs débuts rappellent ceux de Roger Federer et Rafael Nadal.
Des marques connues
Ils portent tous les deux aussi des Nike -illa marque de la canne les rassemble lors d’événements publicitaires– et dans leur cas, ils représentent deux marques emblématiques du monde de la mode comme Louis Vuitton et Gucci. Carlitos et Jannik ne se rencontreront pas lors d’un tirage au sort avant Indian Wells. Le premier foulera le sol de l’Amérique du Sud pour jouer à Buenos Aires et Rio de Janeiro et le second poursuivra sur le ciment en Europe et plus tard dans le golfe Persique.