Pedro Rdenas Il vient d’être proclamé champion du M25 de Denia (Alicante). L’Espagnol, qui participe à la circuit ITF masculinajouter le deuxième titre à une carrière qu’il poursuit dans le université de Duke (États Unis). Il y a réalisé une saison brillante et c’est là qu’il espère un jour réaliser son rêve, faire le saut vers le tennis professionnel.
Demander. Comment s’est déroulé votre parcours vers Duke ?
Répondre. Mes parents voulaient que j’étudie aux États-Unis et que je ne dépense pas une seule balle dans le tennis. Duke nous a dit non à cause des notes scolaires. Il y a eu confusion et l’entraîneur a vu qu’il pouvait entrer. J’ai vraiment aimé le plan qu’ils avaient pour l’avenir pour continuer à se développer en tant que personne et en tant que joueur de tennis.
Q. Tu as été le joueur de référence, enchaînant 33 victoires et étant Rookie de l’année, comment as-tu réussi à t’adapter si vite la première année ?
R Merci à toute l’équipe. Ils m’ont beaucoup soutenu, surtout dans les mauvais moments car la première année ce n’est pas facile de s’adapter. Ils ont été très au-dessus de moi toute l’année, ils m’ont encouragé, ils m’ont conseillé… C’est une famille et, grâce à eux, j’ai pu atteindre le niveau que j’ai.
Q. La méthode d’entraînement espagnole a beaucoup de succès, surtout chez les jeunes joueurs de tennis, pourquoi avez-vous décidé de vous entraîner aux États-Unis et pas en Espagne ?
R Parce que continuer à étudier en Espagne, une fois qu’on veut essayer d’être professionnel, c’est très difficile. C’est un choix entre jouer professionnellement ou se consacrer aux études et là, aux États-Unis, ils m’ont donné un équilibre très intéressant. Je suis très content du déroulement de la première année.
Avec Martín (Landaluce) j’ai des doubles en attente
Q. Qu’est-ce que ça fait de jouer avec Landaluce, avez-vous pensé à rejouer en double ?
R Avec Martín, j’ai fait les demi-finales à Wimbledon. Je le connais depuis que nous avons 10-12 ans. Avant de retourner en Espagne cet été, j’étais en contact avec lui. On parle beaucoup et on s’entend très bien. Nous avons convenu que, si nous sommes d’accord, nous devrons jouer encore plus de doubles cet été. J’en ai donc en attente avec lui.
Q. Quelles différences trouvez-vous entre la méthode de formation là-bas aux États-Unis et celle ici en Espagne ?
R Il y a pas mal de différences dans leur façon de voir les choses. Aux États-Unis, ils sont beaucoup plus ordonnés au jour le jour, sur et hors piste, et vous faites partie d’un groupe pour lequel vous travaillez. En Espagne, il y a de l’ordre sur le terrain et l’entraîneur voit le joueur dans son quotidien, il voit ce dont il a besoin. Chez Duke, on nous demande beaucoup sur la piste, ils sont très au-dessus de nous et c’est très important.
Q. Quels aspects de votre tennis avez-vous appris en Espagne et lesquels aux États-Unis ?
R J’aime être agressif et, bien qu’on dise que les Espagnols sont rocailleux, aux États-Unis, ils m’ont toujours donné beaucoup de liberté pour jouer mon style. La partie mentale m’a aussi beaucoup aidé. Ils accordent beaucoup d’importance au travail de récupération entre les points, à la façon dont vous vous encouragez, à ce que vous apprenez à l’adversaire sur vous-même ou si vous sentez que vous jouez bien ou mal, essayez de le cacher beaucoup mieux.
Les sports d’équipe m’ont aidé à prendre plus de plaisir sur la piste, j’ai enlevé la pression…
Q. Quels aspects mentaux avez-vous retenus de votre année aux États-Unis ?
R J’ai appris à avoir de l’ordre au jour le jour. Aux États-Unis, vous jouez en équipe et représentez votre université. C’est quelque chose qui dans le tennis, en tant que sport individuel, ne se fait que là-bas et vous n’avez que ces quatre ans pour le faire. J’adore les sports d’équipe et c’est quelque chose qui m’a aidé à m’amuser beaucoup plus sur le court, ça m’a enlevé la pression… Quand je joue, j’ai le sourire aux lèvres et, que ça se passe bien ou mal, je sais Je vais passer un très bon moment et ça aide toujours à mieux jouer.
Aux États-Unis, il existe un niveau comparable aux tournois professionnels en Espagne, tels que Futures ou Challengers.
Q. Où y a-t-il un niveau supérieur, aux États-Unis ou en Espagne ?
R C’est très égal. En Espagne, beaucoup de gens finissent par se consacrer au jeu. Ici, il y a beaucoup de compétition et le niveau est élevé, surtout dans les 15K et 25K. Mais aux États-Unis, il y a un très haut niveau, surtout maintenant que de plus en plus de gens vont jouer là-bas. Tout aussi comparable aux tournois professionnels en Espagne, pas le Masters 1000 ou les grands tournois, mais de nombreux joueurs atteindraient le niveau Futures, même Challengers.
Q. Quels sont vos objectifs pour l’année à venir ?
R Continuez à améliorer beaucoup la partie mentale de mon jeu. Profitez du fait que nous avons encore quelques mois d’entraînement, ce que nous aurions normalement ici pour les tournois. Essayez de vous améliorer beaucoup physiquement pour pouvoir être mieux préparé à passer le plus vite possible au niveau professionnel.
Q. Quels sont vos plans pour l’avenir ? Vous voyez-vous vous consacrer uniquement au tennis ?
R Oui, sans aucun doute. Mon rêve a toujours été d’être joueur de tennis professionnel et c’est quelque chose que j’ai toujours en tête. Je veux d’abord obtenir mon diplôme, mais… si une opportunité d’être professionnel se présente à moi, je le ferai directement, mais sans laisser mes études de côté.