Roland Garros 2023 : Le ministre français des sports critique le message politique de Djokovic : « Ça n’a pas à se répéter »

LLa ministre française des Sports, Amlie Ouda-Castera, a critiqué ce mercredi le message politique du tennisman Novak Djokovic pour un Serbe du Kosovo lors d’un match de Roland Garros et a dit que « cela n’a pas besoin d’être répété ».

« De toute évidence, ce n’était pas approprié », a déclaré Ouda-Castra. dans une interview sur la chaîne publique française France 2, interrogé sur l’action de l’athlète serbe qui, lundi dernier, à la fin de son match du premier tour du tournoi qu’il dispute à Paris, a écrit sur une caméra de diffusion en cyrillique : « Kosovo C’est le cœur de la Serbie. Arrêtez la violence.

Le ministre français a expliqué que la directrice du tournoi, Amlie Mauresmo, s’était entretenue avec l’entourage du joueur, que par le passé, il a déjà publiquement exprimé sa position politique concernant le Kosovo, et a insisté sur le fait que « cela n’a pas à être répété car il y a un principe de neutralité » dans la compétition. Selon lui, l’action de Djokovic était « militante » et « très politique », c’est pourquoi il ne devrait pas se manifester pendant la compétition.

La situation au Kosovo est redevenue d’actualité ces derniers jours en raison de une forte montée des tensions entre les autorités de la majorité albanaise et de la minorité serbe, soutenu par Belgrade, après l’élection des maires de quatre municipalités du nord.

Dans ces municipalités où les Serbes sont majoritaires, des maires issus de la communauté albanaise ont été élus lors d’élections boycottées par les premiers où la participation était à peine de 3 % et la situation a dégénéré en affrontements violents avec des dizaines de blessés.

Egalement interrogé sur les gestes politiques exprimés lors de Roland Garros par un joueur de tennis ukrainien, qui n’a pas voulu serrer la main d’un adversaire biélorusse en fin de match, en Dans le contexte de l’invasion de la Russie et du rôle allié de la Biélorussie, Ouda-Castra a fait la différence.

Pour le ministre « ça se comprend, même si on aimerait qu’il y ait toujours du fair-play jusqu’au bout pour se serrer la main » car pour les Ukrainiens « il y a une douleur que je respecte ».